Prat Bonrepaux jeudi 19 décembre 18 heures

Trois thèmes étaient proposés : « Randonnée, Voies Vertes », « Santé, désert médical », « Transition énergétique »

La quinzième rencontre a eu lieu à Prat-Bonrepaux, le jeudi 19 décembre 2019 à 18 heures, Salle polyvalente.

Trois thématiques vous sont proposées pour cette soirée :

« Randonnée, Voies Vertes »

« Santé, désert médical »

« Transition énergétique »

Retour sur les échanges ...

 

RANDONNEE / VOIES VERTES

A quand de la signalétique sur les voies vertes pour les usagers des mobilités douces ?

Christine Téqui, Présidente : « La voie verte peut être un moyen de développement économique local à travers une signalétique adaptée au territoires traversés, en valorisant notamment les commerces de proximité. Nous travaillons actuellement avec les communes sur une charte visant à harmoniser la signalétique sur la voie verte ».

Sur le tronçon de la voie verte entre Prat et Lacave, est-il possible de créer un passage piéton souterrain pour sécuriser la traversée du carrefour de Lacave ?

Michel Icart, Président de la commission Agriculture et Environnement : « Ces aménagements sont en réflexion dans le cadre des travaux à venir ». 

Où en est-on du dossier de la pénétrante de Saint-Girons où en est-on ? Est-il envisagé de créer une « voie douce » sur l’ancienne voie ferrée et la « voie des voitures » en contrebas ?

Christine Téqui, Présidente : « On n’oppose jamais les travaux routiers et la mobilité douce. Nous étudions un trajet qui ne pénalisera pas la mobilité. Au contraire, nous essaierons de relier les deux voies vertes. Ces deux voies sont liées et le projet intègre les deux. Aujourd’hui nous sommes dans la phase d’études. Le projet lié à la partie routière doit résoudre la question des bouchons de l’entrée de Saint-Girons. Les travaux intègrent les problèmes de sécurité et de flux. Il y aura également une phase de concertation. Nous présenterons l’ensemble lorsque les études seront réalisées ».

Henri Nayrou, Conseiller Département du canton du Couserans Ouest : « Le premier projet a été abandonné depuis plusieurs semaines. Nous allons faire un super projet ! Cela va répondre à vos souhaits car nous ne sommes pas des destructeurs d’écosystème ».

Comment éviter les incivilités (les véhicules à moteur, les scooters) sur la voie verte ?

Michel Icart, Président de la commission Agriculture et Environnement : « C’est un sujet très important que prend en compte le Département. C’est pour cela que des barrières et des chicanes sont mises en place sur les différents tronçons de la voie verte ».

Les voies cyclables coupent souvent les voies départementales ou les voies communales, ne faudrait-il pas installer plus de signalisation ?

Michel Icart, Président de la commission Agriculture et Environnement : « Une mise aux normes progressive est en cours car la sécurité des utilisateurs est une priorité pour le Département ».

TRANSITION ENERGETIQUE

L’énergie bois n’est pas en soi renouvelable. Ne faudrait-il pas réfléchir à une valorisation complète de la chaleur ?

Michel Icart, Président de la commission Agriculture et Environnement : « Le Département travaille sur l’utilisation du bois de bord de routes qui est ensuite débité en plaquettes pour être utilisé dans les chaudières des collèges. C’est notamment le cas au collège de Tarascon. Cela représente 500 à 600 tonnes de plaquettes d’un bois permettant une utilisation optimale de sa chaleur. C’est un cycle vertueux !
Il faut travailler également de concert avec les communautés de communes sur ces sujets. La transition énergétique est l’affaire de tous ! »

Qu’allons-nous faire des batteries usagées et des panneaux photovoltaïques ?

Christine Téqui, Présidente : « Nous nous posons les mêmes questions que vous ! Avant de partir « bille en tête », il faut cependant se poser la question de savoir ce que nous ferons de toutes ces énergies. Sur la question des déchets, il est dommage de ne pas aborder les projets sans les avoir traités dans leur ensemble. Il me paraît essentiel aujourd’hui de réfléchir à l’utilisation de l’énergie la plus adaptée à chacun des territoires du département ».

ORGANISATION TERRITORIALE

Dans les années qui viennent la disparition des Départements est-elle possible ?

Christine Téqui, Présidente : « Deux éléments de réponse : le mode de scrutin et la collectivité elle-même. Sur le premier point, je considère que le scrutin de liste n’est pas un bon mode de scrutin par rapport au fait que le Conseil Départemental est plutôt dans un esprit de proximité. Je reste par ailleurs attachée à la parité. Le mode de scrutin actuel est positif, car il ancre le conseiller départemental à son territoire. Aujourd’hui, la plus grande fragilité du Département vient de son mode de financement : les réformes successives en ont fait un vassal de l’Etat », avec le risque de ne devenir qu’une structure d’enregistrement. En résumé, retirer au Département toute la dynamique de ses recettes le met plus en danger que son mode de scrutin ».