In Situ : Julie Legrand au Palais des Evêques de Saint-Lizier - du 2 août au 30 septembre 2018

Dans trois espaces bien différenciés de la cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède, deux chapelles et la tribune, Julie Legrand installera trois œuvres en verre, avec entre autre, un ensemble de colonnes faites de récipients d’origines diverses, empilés verticalement.

Dans la tribune, un ensemble de colonnes constituées de récipients en verre empilés, d’époques et d’origines diverses, évoque les cairns chers aux pèlerins et les ostensoirs tandis que les deux petites chapelles accueillent chacune une œuvre. L’une est constituée d’une pierre soutenue par une structure en verre verticale et haute, tandis que l’autre est nichée à la place d’un ornement liturgique au-dessus d’un autel en bois. Les œuvres de Julie Legrand se manifestent par une présence à la fois précieuse, secrète et silencieuse.

L’ensemble de ces œuvres feront écho à l’exposition estivale consacrée aux « Chemins de Saint-Jacques de Compostelle », dans le Musée départemental de l’Ariège, à l’occasion de la célébration des 20 ans de l’inscription des chemins de Saint-Jacques de Compostelle au Patrimoine mondiale de l’UNESCO.

Julie Legrand est née en 1973 à Suresnes, elle vit et travaille à Paris. Titulaire d'un master de lettres modernes, elle est également diplômée de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-arts de Cergy, 1999 et de l’ENSCI, Paris.
Julie Legrand transforme la matière, le verre, le fil, dans un travail de résonance visuelle et physique, suscitant des contrastes dynamiques et poétiques.
« Un certain rapport entre immobilisme et mouvement anime mes installations, qui pour la plupart, si elles ne bougent pas, sont sous tension, pèsent, poussent, serrent, relient, s’écoulent, s’épanchent, s’attient, s’aimantent. » écrit l’artiste.Les œuvres de Julie Legrand sont constituées du rapprochement improbable de matériaux bruts, éponges, cailloux, crâne, prélevés dans la nature et du verre, soufflé, filé, infiniment fragile, introduit dans les porosités minérales ou végétales, ou encore animales. De ces associations « contre nature », nait un univers sensuel et métaphorique.