Entrée ouest de Saint-Girons : réalité et enjeux du projet de sécurisation

le 24 juin 2020

 

La première étape était la 2x2 voies du Plaich à l’entrée de la commune de Prat. Elle a été ouverte en 2007 au terme d’un chantier de 15 millions d’euros, financés par le seul Conseil Général de l’Ariège. La deuxième étape fut la déviation de Prat-Bonrepaux mise en service en octobre 2016 pour 10 millions d’euros également à charge du Département. Deux réalisations qui apportent satisfaction aux usagers et riverains de cette portes d’entrée en Couserans et en Ariège.

La troisième étape de ce projet ambitieux était ce qu’il convenait d’appeler alors  la « pénétrante » de Saint-Girons. Au-delà de cette appellation, devenue « sécurisation et désenclavement de l’entrée ouest », c’est l’enjeu de la sécurité qui intervient, justifié par les quelque 18 000 véhicules enregistrés au quotidien sur cette section de route départementale entre Saint-Lizier et Saint-Girons. Cette fréquentation fait de cet itinéraire le plus chargé de l’Ariège, mise à part l’A66 Toulouse-Pamiers. 

Six points résument parfaitement le projet validé par les Conseillers Départementaux ariégeois. Les voici développés sur la base du projet qui sera soumis à aux études environnementales, de faisabilité, ainsi qu’à la concertation avec la mairie de Saint-Girons.

1/ MONTANT DES TRAVAUX

En séparant les flux régionaux et locaux du giratoire du CHAC à hauteur du supermarché Aldi (une voie nouvelle entre l’allée Pierre-Semard et les garages et une voie de cabotage sur l’actuelle RD117), le coût du projet est réduit de 7 à 4,5 millions d’euros. 

2/ FLUIDITÉ

Quatre points pour faire face aux embouteillages de plus en plus contraignants à l’entrée de la commune :

1. Un nouveau giratoire aux abords du magasin Aldi pour séparer les flux  régional et local : les véhicules se dirigeant vers Saint-Girons et les vallées emprunteront la voie nouvelle entre l’allée Pierre-Semard et les garages, diminuant la circulation sur l’avenue Aristide-Bergès.

2. Le carrefour Balagué reconfiguré en cinq branches d’usage plus aisé que l’actuel carrefour

3. Amélioration du trafic sur l’Avenue du Maréchal-Foch.

4. Amélioration de la circulation au niveau de l’avenue François-Camel et au giratoire du monument aux morts

3/ SECURITE

Un impératif :

       - sur l’avenue Aristide-Bergès

       - aux abords du lycée Aristide-Bergès  

       - au droit du complexe sportif (rugby, football, tennis, handball…)

       - sortie de La Poste très dangereuse et aussi venant du FAM et des Hauts de Ledar

       - arrêts des autocars en attendant la gare multimodale

       - tourne-à-gauche vers Saint-Lizier en élargissant la RD 117 (sans toucher au rocher) 

4/ TRANQUILLITÉ

Elle sera désormais assurée pour les pratiquants des différentes disciplines pratiquées sur le complexe sportif, aussi bien en matière de circulation que de stationnement, de même que pour les commerces et professionnels installés sur le long de l’avenue Aristide-Bergès.

5/ VOIE VERTE

Le projet intègre pleinement les attentes en matière de mobilité douce et de préservation de l’environnement. Il permettra ainsi la jonction de la voie verte Foix/Saint-Girons à celle de Saint-Lizier à Lacave, sans oublier la connexion à la voie verte aménagée par le Département de la Haute-Garonne. Le projet du Département de l’Ariège est d’installer un tronçon de plus d’un kilomètre de voie verte sur l’ancienne voie ferrée, de La Poste au giratoire du CHAC. Une voie ferrée qui ne sera donc pas bitumée mais bien valorisée, à l’image des 42 km déjà réalisés entre Saint-Girons et Foix. Avec, en prime, la vue sur le Salat et le majestueux décor de la Cité de Saint-Lizier.

Il appartiendra à la commune de Saint-Girons de réaliser la voie verte urbaine du Pont du Rat à l’avenue Aristide-Bergès, le Département assurant la jonction avec l’ancien ballast ferroviaire.    

6/ ÉCONOMIE EMPLOI 

En juillet 2018, le Conseil Départemental de l’Ariège a pris la décision de reporter la réalisation de la déviation de La Bastide de Bousignac (trafic en baisse, coût estimé à 14 millions d’euros ) afin de réaliser celle de Salvayre à Bonnac (16 000 véhicules/jour ) et la sécurisation de l’entrée ouest de Saint-Girons. Un choix politique fort au bénéfice de la capitale du Couserans, de ses habitants et de ses entreprises.

Retrouvez le communiqué de presse de Christine Téqui, Présidente du Conseil Départemental :